MA DÉONTOLOGIE DE COACH
Devoirs du prescripteur et de la structure
Par le mot structure, il sera compris : l’entreprise, l’organisme public ou privé, la structure territoriale, l’association, ou tout autre structure de personnes.
Les seuls retours d’information demandés par le prescripteur portent sur le suivi du processus (nombre de séances et durée réalisée), et sur l’évaluation du contrat d’origine. Ce retour d’information a systématiquement lieu en fin de parcours, de façon tripartite ou quadripartite selon le contexte initial du contrat et sous contrôle du coaché. Il peut aussi être sollicité à mi-parcours par l’un des acteurs.
Le hiérarchique intègre la démarche de coaching de son collaborateur dans l’organisation de ses fonctions, sans s’immiscer dans le contenu des séances de ce travail ni dans la relation coach-coaché, ou pour toute restitution ou échange d’information en dehors du cadre défini.
Le hiérarchique du coaché est lui-même engagé dans le processus, en ce sens qu’il peut être sollicité pour fournir un retour sur les changements perçus par lui, ainsi que pour apporter sa propre contribution au développement professionnel du coaché.
La structure s’engage à mettre à disposition un lieu adapté à la pratique du coaching.
Devoirs du coach (Déontologie)
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Le coach s’astreint au secret professionnel. Le respect du secret professionnel ne peut être transgressé sauf en cas d’information reçue lors d’une séance et pouvant porter une atteinte grave aux intérêts du coaché, ou de la structure, en présentant un risque ou danger grave et imminent sur l’intégrité physique ou mentale de personnes. L’information du coaché au préalable est obligatoire.
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Le coach déclare sur l’honneur avoir reçu une formation adaptée et avoir été certifié. Il s’engage à actualiser ses connaissances théoriques et pratiques dans le domaine du coaching.
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Il rend compte de son action à la structure dans les limites établies avec le coaché, dans le cadre défini par la présente charte à laquelle tous adhèrent,
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Il s’interdit d’exercer tout abus d’influence.
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Il est supervisé.
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Il prend tous les moyens propres à permettre, dans le cadre de la demande qui lui est faite, le développement professionnel et personnel du coaché, y compris en ayant recours à un autre coach si nécessaire.
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Il agit dans le respect de l’intégrité et le respect des intérêts du coaché et de la structure, pour l’autonomie du coaché dans ses décisions et comportements même lors d’une confrontation sur une situation incongruante
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Le coaching est une technique de développement professionnel et personnel. Le coach laisse de ce fait toute la responsabilité de ses décisions au coaché.
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Le coach peut refuser une prise en charge de coaching pour des raisons propres à l’organisation, la structure, au demandeur ou à lui-même.
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Le coach adapte son intervention dans le respect des étapes de développement du coaché.
Devoirs du coaché
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Le processus de coaching est «co-élaboré », le coaché s’engage à y apporter sa propre contribution de façon très active, car le coach n’a pas d’obligation de résultat puisque c’est le coaché qui reste maître de sa propre évolution, de ses attentes et de ses objectifs
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Toute demande de coaching, lorsqu’il y a prise en charge par une structure, répond à deux niveaux de demande : l’une formulée par la structure au travers de ses représentants dument mandatés, et l’autre par l’intéressé lui-même. Le coach valide la demande du coaché elle-même validée par la structure. Le coach doit ainsi rester dans le cadre défini par la structure pour l’action engagée.
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Le coaché à une obligation de réactivité et s’engage notamment à faire immédiatement part au coach de toute situation d’inconfort liée aux échanges ou aux techniques utilisées en séance,
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Le coaché s’engage à expérimenter de nouvelles façons d’interagir avec les autres pour développer ses potentiels.
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Le coaché s’engage également à faire part au coach de tous les échanges qu’il pourrait avoir sur son coaching tant durant l’action qu’après la fin de cette dernière.
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Le coaché doit tenir les engagements pris en séance, que ce soit notamment pour mettre en pratique de nouvelles façons de fonctionner, ou des tâches à réaliser. La non participation active du coaché sur ses engagements pourra conduire à l’arrêt de l’action en cours avec information vers la structure de la situation.
Contrat tripartite, triangulaire ou quadripartite (cas de coaching institutionnel)
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Un contrat qui définira les objectifs et les indicateurs d'obtention de ces objectifs sera obligatoirement conclu avant tout démarrage d'action de coaching
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Le contrat tripartite est signé entre la structure, le coaché, sa hiérarchie (dans le cas d’un coaching prescrit), et le coach. Il définit les objectifs, la durée, le lieu, le calendrier des séances du coaching et engage au respect de la charte déontologique pour toutes les parties en présence. Dans le cas d'un coaching prescrit (demandé) par la hiérarchie, cette dernière sera également signataire du contrat.