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LES EMOTIONS

Selon Paul EKMAN, ces émotions non verbales sont universelle quelle que soit la position sur la planète.

 

Les 4 émotions de base :

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La colère : est une mimique de préparation à l’attaque. Elle s’accompagne d’une mobilisation rapide des ressources énergétiques du corps, et d’un afflux de sang vers les mains qui doivent être prêtes à servir.

 

La peur : est exprimée par le visage pâlit et se détend, les yeux s’ouvrent soudainement et la capacité visuelle est augmentée. Le sang afflue vers les membres inférieurs, permettant une fuite plus rapide.

 

La Joie : est exprimée par un « vrai sourire » qui se distingue du « faux sourire » grâce à la contraction spontanée du muscle orbiculaire de l’œil. Le reste du corps peu être détendu et serein

 

La tristesse : est exprimée par le relâchement des muscles de la mâchoire et une contraction du muscle sourcilier. Elle s’accompagne d’un désir de retrait et de solitude favorable à la perte et au deuil.

 

Les 3 émotions complémentaires spécifiques :

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Le dégoût : est une grimace qui selon Charles DARWIN rappelle l’action de recracher une substance toxique, et celle de pincer ses narines pour éviter une odeur désagréable.

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La surprise : est marquée par l’élévation des sourcils, l’œil reçoit plus de lumière, ce qui facilite la perception d’un danger éventuel. C’est un état d’éveil aigu pour faire face à une situation inconnue.

 

La honte : est une émotion spécifique qui pour autant n’a pas de comportement externe spécifique, avec parfois une certaine rougeur de la peau localisée sur le visage ou le coup. Sa manifestation aura pour conséquence un état interne propre à chaque individu.

 

 

Il ne faut cependant pas confondre émotion et sentiment. Une émotion sera présente durant une durée limitée, sauf pour la colère qui est la seule émotion qui s’auto-alimente et peut conduire jusqu’à la violence physique si elle n’est pas maîtrisée. En revanche, les sentiments quant à eux s’inscrivent dans la durée il s’agit de l’amour et de la haine.

 

Le reste de nos sensations ne sont pas les expressions d’une émotion « authentique », ce sont des sentiments parasites issus de notre éducation et/ou de nos apprentissages. Nous avons appris à modifier nos expressions et notre ressenti en fonction des stimuli reçus de nos parents et grands parents. Si la colère était interdite ou réprimée, nous vivons de la contrariété, de l’énervement ou de l’agacement, et ainsi se suite pour toutes les autres émotions. Il y aurait environ 800 sentiments parasites (envie, jalousie, crainte, …). On peut considérer que les émotions « authentiques » de base servent de socle ou de racine à la diffusion des sensations qui seraient l’expression « politiquement correcte » de ce que nous étions autorisé à vivre lorsque nous nous sommes construit psychiquement.

 

 

Les sensations dérivées des émotions :

 

Colère (la plus dangereuse) : Fureur, indignation, ressentiment, courroux, agacement, énervement, exaspération, fracas, contrariété, animosité, mécontentement, irritabilité, hostilité…

Tristesse : Chagrin, affliction, morosité, mélancolie, apitoiement sur soi, abattement, désespoir, dépression…

Peur : Anxiété, appréhension, nervosité, inquiétude, consternation, crainte, circonspection, agitation, effroi, terreur, épouvante, phobie, panique…

Joie : Partage, bonheur, plaisir, soulagement, contentement, félicité, délectation, amusement, fierté, plaisir, ravissement, satisfaction, euphorie, extase…

Dégout : Mépris, dédain, répulsion, aversion, répugnance, écœurement…

Surprise : Choc, ahurissement, stupéfaction, étonnement…

Honte : Culpabilité, gène, embarras, remords, humiliation, regret, contrition…

 

 

Chacune des émotions de base vaut la peine d’être vécue pleinement si elle découle d’une situation juste et proportionnée, et si l’entourage est OK pour l’accueillir. Chaque émotion a son utilité car elle apporte au corps des informations sur l’environnement immédiat et l’aide à réagir de façon adaptée.

 

Dans un conflit, c’est la colère qu’il faudra anticiper et/ou gérer, quand bien même elle arrive après une ou plusieurs autres émotions. Si la peau du visage de votre interlocuteur blanchie et que ses mains se ferment et/ou deviennent rouge, il est temps de fuir ou de se préparer à une riposte car il va passer à l'action.

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Il apparait donc que le corps sait avant le cerveau. D'où la nécessité de bien se connaitre et d'être à l'écoute de son corps pour commencer à gérer ses émotions. c'est notamment sur cette voie de travail que sera accès l'accompagnement soit en coaching soit en psychothérapie.

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Les neurosciences ont montré depuis la fin du 20ème siècle le lien étroit qui avait été mis en évidence au milieu du 20ème siècle, entre les représentations (états internes) les comportements (externe) et les émotions (internes). Ces travaux sur les neurosciences ont montrés que l’intelligence n’est pas la seule capacité de l’Etre Humain à raisonner et donc à celle d’intelligence. Ainsi à coté du QI (Quotient intellectuel) la prise en compte également du QE (Quotient émotionnel) peut permettre de mieux comprendre le fonctionnement d’une personne et principalement de soi.

 

 

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Les émotions peuvent suivre deux chemins :  l'introversion                 ou                   l’extériorisation

 

Émotion intériorisée

  • Avantages : Cacher tout ou partie de ses émotions est une façon de pouvoir vivre correctement en société aux regard des codes établis

  • Inconvénient : Ne rien dévoiler augmente la zone d’incertitude, ne permet pas à l’autre d’identifier l’état dans lequel se trouve la personne et peut être mal vécue par une équipe si l’attente est la confiance. Une émotion réprimée se retourne systématiquement contre soi et crée des dégâts. Elle peut générer de la souffrance et des troubles qui peuvent devenir physiques.

Émotion extériorisée

  • Avantage : Exprimée sous la surveillance de la raison, elle peut se dire, se raconter et ce mode permet à la fois un apaisement et de préserver un environnement social et relationnel.

Inconvénient : Si elle n’est pas soumise à la raison, elle peut éclater sans discernement et exposer la personne à des prises de décision très approximatives précédant des regrets ou de la culpabilité

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